Philippe Buraud
Céramiste
La terre sigillée ne couvre pas la terre d’origine comme l’émail. Au contraire elle la révèle par sa transparence, son toucher soyeux et chaleureux.
Comme toujours en céramique, on aborde une technique et on découvre un monde : les récoltes, la décantation de la terre, puis l’imprévisible magie des transmutations de matière et de couleur par le feu… et enfin la révélation des contraintes de la terre par le jeu de l’enfumage. La Terre prend Vie au-delà de la matière.
Cette transformation de la terre nous pousse à aller chercher toujours un peu plus profond d’autres accords entre tesson, terre sigillée, lustres, cuissons, sels métalliques... des oppositions entre matité et brillance, un jeu d’équilibre où l’ombre et la lumière ajustent leur place.